Noter cette curieuse mention apposée par Minard
pour conclure sa fresque, comme pour souligner l’inanité de toute cette aventure : « Les Cosaques passent au galop le Niemen gelé ».

Quelques jours auparavant, le franchissement de la Bérézina n’avait pourtant pas été le désastre que l’on croit. Les historiens la considèrent comme « une bataille victorieuse menée dans une campagne perdue », car l’essentiel des maigres troupes restantes ont réussi à traverser, malgré l’opposition des trois armées russes.
Beaucoup s’interrogent sur cette branche qui relie Polotzk à Bobr. C’est à Polotzk que fut stoppée, dès le début de la campagne, l’avance vers le nord d’un corps d’armée mené par Nicolas-Charles Oudinot. Napoléon, tout en poursuivant sa marche vers Moscou, entendait alors faire pression sur l’empereur Alexandre réfugié à Saint-Pétersbourg. Contraint après la seconde bataille de Polotzk de rejoindre la Grande Armée de Napoléon en retraite, Oudinot la précède à Borisov et jouera un rôle crucial pour préparer et sécuriser le franchissement de la Bérézina. Il aura lieu un peu plus au nord, au niveau du petit village de Studienka.
Bonjour,
les originaux sont-ils visibles par le public ?
Merci d’avance.
Bonjour, je suppose que certaines d’entre elles sont visible à l’École des Ponts-et-Chaussées à Paris. La personne la mieux informées sur le sujet est sans doute Sandra Redgen, dont l’ouvrage est cité plus haut. Vous pouvez la joindre par exemple via twitter : @srendgen ou son site web : https://sandrarendgen.wordpress.com/