La sur-représentation des mois de juin à septembre est manifeste. Mais la sous-représentation de janvier et février me parait plus criante encore. Et en effet, janvier est plus de 3 fois inférieur à la moyenne, alors que juin n’est que 2 fois supérieur à la droite d’uniformité. Avec ma dernière “heatmap”, j’ai cru opérer un rééquilibrage qui manifestement ne traduit pas correctement la situation.
Et me revient à l’esprit cet article[1] de Mike Bostock (créateur de D3), que je prends la peine de relire. Il y a dissymétrie fondamentale entre valeurs négatives et positives quand on considère un écart relatif. Car celui-ci ne peut excéder, en négatif, – 100 % (le nombre de mariages ne peut descendre sous 0 !), alors qu’il peut en positif ici aller jusqu’à + 1 200 % (cas extrême où un même mois concentrerait tous les mariages).
En réalité, le symétrique d’un écart négatif de – 50 % est + 200 %, ce que l’on comprend mieux quand on remplace écart relatif par rapport, soit (m – a) / a par m / a : 1/2 versus 2.
Utilisons donc plutôt le ratio et, pour le “colorier” en conservant le principe de la divergence (valeurs négatives et positives), le plus simple est d’en prendre le logarithme : log (m/a) = log(m) – log(a).
Voici donc une représentation du ratio avec une échelle de couleur logarithmique :
Bonjour, bravo de vous intéresser ainsi à la gestion des couleurs. J’avais attiré l’attention de Mme Hamidi sur ce sujet pour geoclip air et pour notre observatoire recensement agricole au ministère de l’agriculture (SSP), nous avons aussi mis un sens derrière les teintes : vert – agriculture, rouge -animaux. Et créé deux palettes contrastées pour la prise en compte de l’accessibilité, afin d’avoir des teintes un peu vives et contrastées. En effet faire des teintes “moyennes” entre deux teintes extrêmes ne me paraissait pas très heureux pour l’oeil dans la gestion automatique des palettes de couleurs. Très bel outil au demeurant. Merci à vous, Pierre Berret, Insee au MAA
Bonjour,
et merci pour votre intérêt. Vous avez bien raison de travailler sur la prise en compte de l’accessibilité, sujet encore insuffisamment pris en considération en cartographie.